Revenons à notre matos.
Dans un article précédent « Pour aller plus loin... », nous concluions en recommandant chaudement l'acquisition de la raquette Victor VF5000. Certes l'article se terminait un peu brutalement, remettant à plus tard l'argumentation qui nous faisait recommander cette raquette. L'heure a maintenant sonnée d'entrer un peu plus dans le détail de ce choix. Plutôt que de vous faire une présentation un peu froide, synthétique et technique, nous préférons vous raconter le long cheminement qui nous a fait rencontrer ce matériel au dessus des autres et met les sept autres raquettes existantes sur le marché dans les choux.
Pour la petite histoire, les frères Deleu, vos serviteurs, ont été les deux premiers joueurs en France à acquérir et adopter cette raquette. Comment? Pourquoi?
Allez, je me lance.
Au retour de compétition, un copain joueur me dit qu'il a entendu parler d'une marque qui distribuerait une nouvelle raquette de speed badminton. Cette information de première importance n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Je me mets alors à la recherche de l'objet mystérieux car je devine le potentiel que peut apporter l'arrivée d'un nouveau matériel dans ce sport, sclérosé par le monopole d'une seule marque, distributrice des speeders et des raquettes. Autant dire que le sport est à mon sens, prisonnier de cette proximité, à la fois par l'histoire (relire l'article « Pour tout vous dire ») et la phonétique, le speed badminton – le sport – étant souvent assimilé à la marque – Speedminton. Ce qui n'enlève rien, pour atténuer mon jugement un peu tranchant, à la qualité intrinsèque de cette marque. Je recherche donc l'objet mystérieux, le Graal, la toison d'or, ou la poule aux œufs du même métal. Quelques heures de recherche d'Internet plus tard, je découvre sur un site anglais cette fameuse raquette. Marque : Victor. La marque est distribuée en France, j'appelle le distributeur, lui explique l'objet de mon appel. Il consulte son catalogue électronique et me confirme effectivement ce que je savais déjà et que lui même ignorait : Victor fabrique bien une raquette de speed badminton.
Une commande et deux mois (!) d'attente plus tard, je vais chercher deux raquettes chez le distributeur, nous les essayons le jour même et là, le verdict est sans appel. Nous sommes bien en présence de ce qui se fait de mieux.
(A droite, la toute première raquette Victor introduite en France : collector!)
Sitôt la reprise de l'activité du club d'Eragny en septembre, club dont sont originaires les deux zouaves de « Los Lobos », nous avons partagé avec les autres membres du club notre découverte et l'avis fût partagé d'une raquette largement au dessus de tout ce qui s'est fait juste à présent. Rude coup pour la concurrence mais opportunité et bon coup de pub pour Victor qui a écoulé jusqu'à présent quelques dizaines, voire centaines de raquettes grâce à la découverte opportune de ce matériel et au buzz créé par le bouche à oreille parti de « Los Lobos » et relayé par le club d'Eragny. A ce stade de ma longue histoire, vous en êtes certainement à vous dire « Combien touchent t-ils pour essayer de nous vendre ce matos avec cette histoire à dormir debout? » On se détend, nous ne sommes pas membres du gouvernement d'une république bananière et nous n'avons pas besoin que l'on nous paye des billets à l'œil. Et puis la Tunisie, on peut y aller en low cost à condition d'attendre un peu que les choses reviennent à une situation un peu stabilisée après une révolution attendue et nécessaire. Non, ma tête sur le billot, nous n'avons rien touché, pas le moindre petit bout d'un début de cadeau. Mais nous ne sommes pas peu fiers d'avoir contribué au développement d'une marque qui laisse le champ de tous les possibles ouverts aux autres marques. Nous ne sommes plus en Roumanie époque Ceausescu et pas en Corée du nord pour nous satisfaire d'un choix qui se résumait jusque là à « purée ou purée ».
Bon ben finalement, pensez-vous avec un piaffement d'impatience, qu'est ce qu'elle a de si formidable cette raquette, que les autres n'ont pas?
La VF 5000 de Victor, allie un grand nombre de qualités, pour ne pas dire toutes, que l’on peut attendre d’une raquette de speed badminton.
Celle-ci a réussi le mariage entre la légèreté, l’équilibre, la maniabilité, le contrôle, la puissance et le prix.
La légèreté : 137 grammes, c’est aujourd’hui la raquette la plus « light » que l’on puisse trouver, qui facilite le développement d'un nouveau style de jeu en autorisant le jeu par la rotation du poignet, ce qui est difficilement possible avec d'autres raquettes.
L’équilibre : le poids, idéalement réparti, évite la fatigue et les blessures du type tendinite, parfois ressenties avec des raquettes trop lourdes.
Légèreté et équilibre permettent d'optimiser une autre qualité de cette raquette : la maniabilité.
La tension du cordage, qui peut sembler dans un premier temps insuffisante, permet un grand contrôle à la fois dans les jeux de défense et d’attaque.
La puissance : c’est là où la longueur de la raquette intervient et permet de gagner en bras de levier et donc en puissance.
Le prix enfin : bien que techniquement idéale, la VF 5OOO de Victor s'affiche à moins de 50 euros. Sur tous les aspects, techniques et économiques, la VF 5000 laisse ses concurrentes loin derrière.
Il n'y a plus de raison objective pour ne pas l'acheter.