Samedi 12 mars. Rien.
Vrai, il ne s’est rien passé le samedi 12 mars. Pas plus le dimanche 13. Quand nous disons qu’il ne s’est rien passé, il ne faut pas le prendre dans le sens premier. En fait, il faut comprendre qu’il ne s’est rien passé d’extraordinaire. Au sens anormal du terme. Enfin...bon, nous avons du mal à nous exprimer parce que nous avons quelques difficultés à admettre que tout était parfait. Ça, nous n’aimons pas. Nous avons eu beau chercher, sur le week-end, la faille, la défaillance, le moment où les choses basculent et échappent au contrôle, la parole désobligeante, le geste de trop, le regard de mépris, la négligence, l’erreur d’appréciation, le difficile enchaînement des choses, et bien non, il ne s’est rien passé de tout cela. Circulez, y’a rien a voir. Sauf que, est-il possible d’en rester là dans cette appréciation ?
Que nenni. Car dire en préambule qu'il ne s'est rien passé, s’est annoncer en creux que tout s’est parfaitement déroulé. Très bien déroulé. Face à cette organisation irréprochable, aux conditions de bonne ambiance réunies, aux amitiés naissantes ou confirmées, au niveau de compétition atteint, aux partenariats créés, au dévouement sans retenue, continu et irréprochable des organisateurs, notre mauvaise foi assumée ne tient plus. Et là, ça fait mal. Chapeau bas donc, révérence et félicitations, notre dithyrambe n’est pas assez fort pour remercier le club d’Eragny de sa magnifique organisation de l’événement.
Tient, au fait, pendant que nous y sommes, il n’y avait plus de café !