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/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fdelicate%2Fimages%2Fheader%2Fheader.jpg "Capitaine fracassé")
/idata%2F4205339%2FDSC04650-copie-1.JPG "Pile FSS, face FSBCF, tranche tu perds")
/idata%2F4205339%2FDSC04030.JPG "Vilain voleur volant")
Vous reprendrez bien un peu de purée?
Et si nous remettions le couvert? Non, parce que, quitte à avoir des griefs, autant y aller francs du collier. D'autant que le paquebot n'a pas fini la traversée.
Donc, nous en étions où déjà? Ah oui! La jeunesse! Effectivement, nous ne pouvons pas dire que le speed badminton soit particulièrement un sport de jeunes. Paradoxe pour une discipline qui communique largement autour ce cet argument sur les différents supports de communication. Vidéos, affiches, partout des bandes de jeunes plutôt cool, beaux et musclés s'affrontant gaiement dans des joutes endiablées et rieuses link. (Où l'on verra que les filles servent juste de potiches juste bonnes à envoyer des speeders et à compter les points. Nulle l'agence de com'!)
Sur les terrains qu'en est-il réellement? Il est vrai que notre observation se réduit à la pratique sur les terrains d'Eragny et à nos rencontres sur les tournois.
Ce que nous en observons nous pousse à dire que le speed badminton est un sport où le nombre de jeunes de moins de dix huit ans est très limité et s'établit très exactement à trente six licenciés recensés sur le site de la fédération. Là, nous ne sommes plus dans le subjectif mais dans l'objectivité pure.
Or, le développement d'un sport passe d'abord sur la capacité des fédérations et des clubs à former les jeunes, meilleur vecteur de transmission de la pratique sur le long terme. C'est ainsi que le badminton a pu se développer en France, tant ses instances ont su s'appuyer sur la pratique au collège et dans les associations sportives scolaires.
Il faudra donc plus que quelques transfuges d'autres sports de raquettes tels que le tennis, le badminton ou encore le squash pour faire progresser le nombre de pratiquants et le nombre de créations de club en France qui doit croitre au rythme fou de deux à trois par saison. A cette cadence, en effet, il faudrait quelques décennies avant de couvrir l'ensemble du territoire d'un réseau suffisamment étoffé. Nous jouerons alors dans la catégorie « vétéran sénile »
Il est à la fois important de se rendre à l'évidence des faits et de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour un véritable essor du sport.
Rien de dramatique, le speed badminton est nouveau en France et cherche certainement encore ses marques mais c'est bien ce caractère de nouveauté qui doit pousser à être imaginatif, inventif pour faire connaître la discipline au plus grand nombre et parvenir à un véritable développement.
C'est nécessaire, à moins de décider définitivement que le speed badminton est destiné à être un sport de vieux.
Allez pour finir, mais c'est juste pour se faire plaisir, nous terminerons cet article par une remarque sur le site de la fédération. Comment dire, sans vexer personne...Ce site, c'est comme faire un voyage dans la Roumanie de Ceaucescu ou encore aborder la convivialité rieuse ouverte et rigolote de la Corée du Nord. Bon, nous exagérons un peu parce que nous ne sommes pas certains que la Corée du Nord soit branchée sur le web ni même qu'ils aient du temps à perdre à jouer aux raquettes là-bas (ni même à jouer tout court d'ailleurs) Mais enfin, il faut bien le reconnaître : qu'est-ce que c'est que ce site au charisme de congélateur? On y trouve ni forum, ni lien, peu d'infos sur les événements à venir ou déjà organisés, un calendrier des tournois internationaux mais pas des nationaux...Nous n'irons pas plus loin, au risque d'être taxés de persifleurs.
Last but not least, avant de nous quitter définitivement, je réponds au commentaire laissé par un licencié pour l'article précédent. J'y réponds, non pas pour me lancer dans un échange de principe ou pour avoir le dernier mot mais parce que je pense que ces réponses profiteront au plus grand nombre.
« Ok, se rendre sur un tournoi coûte cher... » Bon, nous sommes au moins d'accord là dessus et c'est un bon début pour discuter. Réfléchissons donc comment résoudre ce problème du coût. Une solution dans le prochain article.
La question de la saison de septembre à juillet et non de janvier à décembre ne change en rien la remarque que nous faisions sur le nombre de tournois organisés.
Cela donne sept tournois pour la saison 2009/2010 et cinq tournois pour la saison 2010/2011. Nous étions sur le même ordre de grandeur en raisonnant en année civile.
Sur la question de la suppression des points, nous n'avons pas regardé de près si ce mode de « régulation » tenait la route ou pas. Le commentateur apporte des explications sur la manière de procéder et c'est bien, d'autant qu'à aucun endroit sur le site de la fédération, ou ailleurs, ce point particulier du règlement (décidé par qui d'ailleurs?) n'est expliqué. Il nous semble pour le moins normal qu'un compétiteur comprenne pourquoi et comment son classement évolue, surtout quand ce classement bouge en dehors de la participation à toute compétition.
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