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/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fdelicate%2Fimages%2Fheader%2Fheader.jpg "Capitaine fracassé")
/idata%2F4205339%2FDSC04650-copie-1.JPG "Pile FSS, face FSBCF, tranche tu perds")
/idata%2F4205339%2FDSC04030.JPG "Vilain voleur volant")
La croisière ne s'amuse plus
Depuis que les deux loustics de los Lobos se sont mis au speed badminton, deux années se sont écoulées.
Nous avons eu le plaisir de participer modestement avec beaucoup d'intérêt et d'entrain à l'émergence d'un sport nouveau, pionnier, dans lequel nous avons découvert, à n'en pas douter une ambiance, un état d'esprit relativement éloignés de ce que d'autres sports ne sont plus capables d'offrir: La modestie, le plaisir de jouer, les amitiés construites entre joueurs, la convivialité, le bon esprit, la joie, les joies partagées...autant de sensations, de sentiments, de passions que nous rencontrons dans notre sport et qui ont été abandonnés ailleurs.
Alors, qu'est ce qui ne va pas dans le tableau tout beau tout rose que nous venons de dépeindre?
A vrai dire, les griefs sont nombreux, aussi nous allons tenter de décrire posément les différents éléments composant notre ressentiment, nos craintes et nos inquiétudes.
Et comme vous êtes curieux comme des poules et avides de sensations, de qualité d'analyse, de finesse d'argumentation, comme vous êtes des démocrates convaincus férus de controverse et de débat, comme nous sommes un peu ramiers et pas toujours prolixes, nous alimenterons ce sujet avec plusieurs articles complémentaires.
Ne nous dites pas merci, c'est cadeau.
Vous êtes prêts? Faites attention, retirez vos doigts de la prise, ça peut être dangereux.
Nous l'avons déjà exposé dans un précédent article intitulé Une théorie de l'évolution, une des points à régler urgemment est celle du classement des licenciés qui participent à des tournois. Aujourd'hui, le classement par points se fait par un système simple, pour ne pas dire simpliste, de progression par l'attribution de points, d'une part en participant à un tournoi, d'autre part, en fonction du nombre de victoires dans le tournoi en question. Le classement est donc purement cumulatif au grès de la participation aux compétitions. Notons pour l'instant que la progression au classement ne se fait jamais par une perte de points, ce qui explique que certains accumulent plusieurs milliers de points pour les mieux classés.
Seule solution trouvée à ce jour pour modérer cette progression et réamorcer la machine en rebattant un peu les cartes du classement, la « purge » par perte de points retirés pour des tournois anciens, dont on ne sait pas aujourd'hui ni comment, ni pourquoi ce sont ceux-ci et pas d'autres qui sont pris en compte.
Essayer par ailleurs de trouver une explication sur le système de calcul sur le site de la fédération. Champollion avait moins de mérite.
Autre sujet de discussion : les tournois. Ils sont à eux seuls source de problème et d'iniquité. En effet, la question des tournois est étroitement lié au sujet précédent car ils sont aujourd'hui le seul mode de participation qui valide des points et donc un classement pour les amateurs de compétitions. Or, au moins deux problèmes se posent avec ce système.
D'une part, trop peu de tournois sont organisés en France. Pour l'année 2010, ce sont sept tournois qui ont été organisés en France (tournoi de Rennes, tournoi de Limoges, Open de France, tournoi d'Ile de France, tournoi de Paris, tournoi de Brest, tournoi de Noël à Montgeron) plus le tournoi interne du club pour Eragny. En 2011, quatre tournois ont eu lieu ou sont officiellement annoncés (championnat national à Eragny, tournoi de Rennes, open de France, tournoi de Bergerac) plus le tournoi interne du club pour Eragny. Gageons qu'un ou deux tournois supplémentaires viendront compléter le tableau. L'organisation d'un tournoi en moyenne tous les deux mois ne contribue pas au dynamisme et à la connaissance du sport et avantage de façon certaine ceux qui peuvent se rendre sur ces tournois et inversement, handicape ceux qui ne peuvent s'y déplacer.
D'autre part, l'accès à la compétition uniquement par tournois est préjudiciable au développement de notre sport.
En effet, l'accès aux compétitions sous cette forme ferme la porte à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas se rendre sur les tournois, notamment pour des questions financières. Ne nous voilons pas la face : se rendre sur un tournoi coûte cher. Entre le déplacement (carburant, péages), l'hébergement, les frais de repas, la participation peut coûter plusieurs dizaines d'euros. Pas donné. Voilà qui en tous cas, ferme, sans aucun doute, la porte à la participation de nombres de licenciés et n'en fait pas pour l'instant un sport populaire pour les compétiteurs et ceux qui voudraient le devenir. Nous pensons ici également aux jeunes, sans ressource financière et dont le coût doit être supporté par les parents. Il n'est pas certain que dans ces conditions la participation des jeunes aux compétitions aille croissant. Dit autrement, nous sommes certains qu'ils ne participeront pas à cause, notamment, des questions financières.
Or, disons le tout net : un sport qui n'est pas populaire est par opposition un sport élitiste. A méditer.
Notre billet s'arrête ici. L'argument de la jeunesse vous sera resservi la fois prochaine, le temps pour nous de nettoyer nos fusils et de remettre quelques cartouches.
Tenez bon, c'est la trêve de dieu.
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