Du deuil à la mise en bière

 

Vous n'allez pas me croire, mais c'est dans un bar, devant une bière, que j'écris ce nouvel article. Pour un blog dont le sujet principal est le sport, j'avoue bien volontiers que cela a de quoi surprendre et faire sourire. Je pourrais tenter de me justifier en arguant que cette boisson est riche en vitamines, oligo-éléments et divers constituants bénéfiques pour le corps et la condition physique, mais je ne suis pas certain que vous me suiviez dans cette vaine explication expiatoire.

De façon plus pragmatique, j'écris en ce moment même pour tuer le temps. Pour tout vous avouer, j'avais rendez-vous avec une jeune femme dans ce bar-restaurant mais la belle a jugé bon d'évoquer je ne sais quelle excuse en comparaison de quoi les extra-terrestres sont des êtres que nous côtoyons naturellement chaque jour en prenant le métro.

Je m'ennuyais donc en espérant une improbable arrivée et ayant du temps à tuer et un article à livrer, je me mets donc au boulot afin de tenir ma promesse et de reprendre le fil de ce blog que j'avais coupé depuis six mois.

Me voilà donc, de nouveau opérationnel, au taquet, avide de faire vivre le speed badminton et d'en parler sur mon mode décalé.

Qu'ai-je à vous livrer dans cet article qui parle de notre sport favori ? A vrai dire pas grand chose, à part la nouvelle du « revival » du blog. Ce n'est déjà pas si mal, mais certainement insuffisant. En tous cas, je vous l'annonce en primeur, la ligne éditoriale (là, j'emploie à dessein des grands mots, histoire de faire le malin) va changer puisque, incident de parcours oblige, je passe de facto du « nous » rassembleur et groupal, qui avait prévalu jusqu'à présent dans les échanges avec les lecteurs, au « je », conséquence des événements qui ont marqué l'histoire de Los Lobos.

Je vous laisse, cher(e)s lecteur(trice)s sur ce suspens insoutenable dont vous pourrez lire le dénouement dans un prochain article. Le temps pour moi de terminer ma bière. Et de faire le deuil de mon rencart foireux.